La Corée du Nord risque de devoir affronter de puissantes forces militaires

La Corée du Nord risque de devoir affronter de puissantes forces militaires si elle décide de mettre à exécution les menaces qu’elle a proférées à l’encontre des États-Unis et de leurs alliés, a déclaré jeudi le chef du Pentagone James Mattis

Les possibles démonstrations d’hostilité de Pyongyang à l’égard des États-Unis et de leurs alliés ne resteront pas sans réponse adéquate, a indiqué le secrétaire américain à la Défense, James Mattis à l’issue de sa rencontre avec son homologue japonais Itsunori Onodera et le ministre japonais des Affaires étrangères Taro Kono.

« En étroite collaboration avec nos alliés, il y aura des conséquences militaires importantes si la Corée du Nord déclenche les hostilités […] Nous demandons instamment à la Corée du Nord de faire le bon choix et d’éviter les provocations et les menaces», a-t-il affirmé.

Il a également souligné que les États-Unis et le Japon poursuivront leur coopération militaire afin de contrer la menace nord-coréenne.

« Compte tenu de la situation grave à laquelle nous faisons face, nous intensifierons la mise en œuvre des dispositions de 2015 relatives à la coopération militaire entre le Japon et les États-Unis et continueront à réorganiser les forces américaines au Japon et à Guam», a-t-il ajouté.

La tension s’est fortement accrue sur la péninsule coréenne ces dernières semaines après les tests réussis — mais interdits par la communauté internationale — de deux missiles balistiques intercontinentaux nord-coréens capables selon les experts de frapper la côte ouest des Etats-Unis et peut-être même la côte est. Donald Trump a choisi d’adopter un ton très martial dans sa réponse à ce que Washington voit comme une provocation, promettant notamment « le feu et la colère » au régime de Kim Jong-Un et faisant allusion à la puissance de l’arsenal nucléaire américain.

La situation s’est encore envenimée quand l’armée nord-coréenne a fait part de son intention de lancer 4 missiles à portée intermédiaire au-dessus du Japon et sur l’île américaine de Guam, qui abrite une base aérienne stratégique pour les opérations de Washington dans la région.

Mais mardi, Kim Jong-Un a calmé les choses en expliquant qu’il allait « observer encore un peu le comportement idiot et stupide des Yankees » avant d’éventuellement lancer les missiles.

Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a déclaré peu après que les Etats-Unis restaient toujours ouverts au dialogue avec Pyongyang, mais sous condition.

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