Moscou témoignent d’un déchaînement de la rhétorique antirusse

Le ministère russe des Affaire étrangères a réagi aux annonces de certains médias américains selon lesquels Moscou pourrait être liée aux affrontements de Charlottesville. Selon Maria Zakharova, de telles spéculations montrent que la rhétorique antirusse devient plus agressive aux États-Unis

Les spéculations qui circulent dans des médias et sur des réseaux sociaux américains concernant les prétendus liens entre les leaders du mouvement nationaliste Alt-right, qui ont participé aux affrontements de Charlottesville, et Moscou témoignent d’un déchaînement de la rhétorique antirusse, estime la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.

«Il semble que certains médias ont reçu des résumés tout prêts et ont simplement décidé pour soulager leur conscience de préciser à l’ambassade de Russie, si « c’est la Russie  » ou cette fois les diplomates russes ont décidé de « faire une pause « ?. Tout cela s’inscrit dans le contexte d’une intensification étrange et débridée de la rhétorique antirusse à l’intérieur des États-Unis. On comprend comment et pourquoi. Un nouveau cycle électoral approche, et il y a des problèmes à l’intérieur de l’establishment qui, en principe, est divisé» a-t-elle déclaré lors de conférence de presse à Moscou.

Le samedi 12 août, Charlottesville a été le théâtre d’affrontements entre des suprémacistes blancs et des militants antiracistes. Un véhicule a foncé sur un groupe d’opposants au rassemblement nationaliste, faisant un mort et une trentaine de blessés.

La droite radicale américaine, y compris des néo-nazis et des membres du Ku Klux Klan, ont manifesté leur mécontentement contre le projet de retirer la statue du général Robert Lee, le chef des armées sudistes lors de la guerre de Sécession (1861-1865). Vivant en Virginie, il dirigea plusieurs armées de la Confédération, dont le régime était favorable à l’esclavage. Pourtant, le général Lee lui-même était opposé à l’esclavage.

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