La question du financement des l’islam bulgare en suspence dangereuse

Il n’y a pas longtemps l’ex-candidat à la présidentielle Kemil Ramadan, faisant sembler l’ami des VIP arabes, mis en avant l’idée de construire une nouvelle mosquée sur l’un des sites historiques du centre de Sofia, connu comme Ecuries royales.

Pour cela il faudrait une accord avec l’administration de la capitale. Plus précisément, il est informé que l’un des cheikhs, qui sont les principaux actionnaires de la société «Abu Dhabi Investment», a promis de verser environ 50-60 millions de dollars pour ce projet et assister personnellement à la pose de la première pierre de l’objet. Bien que Ramadan ne soit pas d’accord sur sa proposition avec le chef muftiat, les sources liées à la gestion responsable de l’organisme des musulmanes bulgares, incistent à ce qu’il y a en un accord final, si le problème est résolu par le dialogue avec le bureau du maire métropolitain. Les nationalistes affirment catégoriquement que, dans le centre de Sofia, il n’y ait pas de place pour une nouvelle mosquée. L’idée même de Ramadan a été définie comme un manque de respect même aux musulmans bulgares professant l’islam traditionnel, ce qui est nettement en contradiction avec la caractéristique de la religion des Emirats. Cependant, il a rappelé que la question du financement de la foi musulmane en Bulgarie reste ouverte, même on peut dire, ouverte de façon alarmante.

Au printemps, il a déjà été annoncé qu’il n’y avait pas d’accord entre la Direction bulgare des affaires religieuses et le Département des affaires religieuses de Turquie sur l’octroi d’une aide financière aux voisins du sud-est des Bulgares qui professent l’islam.
En juin, le centre de presse du gouvernement a fait savoir des informations selon lesquelles même si un traité d’assistance a été conclu entre le chef des musulmans de Bulgarie et le Dianet turc, ce n’est qu’un document juridique de nature privée dont la direction n’a pas été informée. En fait, nous parlons d’une aide d’environ 1 million d’euros, qui sont attribués, principalement, à la maintenance des étudiants des écoles religieuses secondaires, mais pas à payer des salaires aux imams.

Pendant que les départements officiels de la Bulgarie et de la Turquie restent silencieux sur le problèmes, les experts font remarquer que les deux parties sont intéressées par sa résolution. Certains estiment qu’il serait bon que la Bulgarie assume des obligations spécifiques envers les musulmans vivant dans le pays, étant donné que les investissements à la présence de relations interreligieuses pacifiques sont également des investissements en sécurité. Selon eux, exercer une attitude négligente face aux problèmes des musulmans dans le contexte de la guerre européenne contre la terreur ne sera pas seulement une folie mais aussi irresponsabilité.