L’Allemagne a transporté de ses dépôts étrangers vers son territoire un peu plus de la moitié de sa propre réserve d’or, soit environ 1710 tonnes. Sur les 3378 tonnes représentant le volume total des réserves d’or de l’Allemagne, 1236 tonnes sont restées à New York et 432 tonnes à Londres
Les projets de la Banque fédérale d’Allemagne visant à rapatrier la moitié de ses réserves d’or entreposées à l’étranger ont été réalisés, a déclaré mardi 23 aout le membre du Conseil d’administration de la Deutsche Bundesbank, Carl-Ludwig Thiele lors d’une conférence de presse à Francfort-sur-le-Main. En effet, ce sont 1710 tonnes d’or qui ont été transportées sur le territoire de l’Allemagne, soit 50,6% du volume total des réserves allemandes.
La Bundesbank achève le transfert de ses réserves d’or plus tôt que prévu https://t.co/2CF2zCZNJX #Thiele
— Deutsche Bundesbank (@bundesbank) August 23, 2017
Le projet de rapatrier la moitié de la réserve d’or en Allemagne avait été soumis en 2013 et devait initialement s’achever à l’horizon 2020, mais il a été accompli plus rapidement. Au total, ce sont 7,7 millions d’euros qui ont été dépensés dans le programme de transport de métaux précieux sur le territoire de l’Allemagne.
«Ce plan a été mis en œuvre plus tôt que prévu, ce qui, à mon avis, est un succès», a déclaré M. Thiele, en ajoutant que 1 236 tonnes demeuraient à New York et 432 tonnes à Londres.
Si la Deutsche Bundesbank rapatrie une grande partie de sa réserve de métaux précieux en République fédérale d’Allemagne, ce n’est pas parce qu’elle doute de la fiabilité de ses partenaires étrangers, explique-t-on à Francfort-sur-le-Main. Mais parce que la pratique du stockage de l’or à l’étranger complique le processus de vérification de son authenticité et de son inventaire.
Les réserves d’or de l’Allemagne sont les deuxièmes dans le monde après celles des États-Unis. La République fédérale d’Allemagne a commencé à constituer ses réserves d’or en 1951. Par la suite, les autorités ont acheté de l’or à New York, à Londres et à Paris où les stocks étaient conservés pour des raisons de sécurité.