L’armée pourrait avoir des aumôniers musulmans. Mais cela ne devrait pas intervenir de sitôt. Selon le Conseil fédéral, les conditions ne sont pas remplies actuellement.
La liberté de croyance et de conscience est un droit dont jouit tout militaire. Chacun a droit à une assistance spirituelle, indépendamment de sa foi. Cette assistance fait partie des tâches de l’aumônerie militaire, fondée sur le principe de l’oecuménisme, souligne le Conseil fédéral dans sa réponse publiée jeudi à des interpellations de Beat Arnold (UDC/UR) et Lorenzo Quadri (Lega/TI).
Face à leurs craintes de voir des imams sous les drapeaux, le Conseil fédéral tient à souligner que les militaires de religion musulmane ne posent pas davantage de problème de comportement que ceux d’autres confessions. Leur nombre a augmenté au cours de ces dernières années. Le gouvernement salue les discussions actuelles portant sur la manière de gérer cette évolution à l’avenir.