«C’est le moment de se rebeller, les gens ! C’est notre devoir de dire qu’on ne lâchera rien ! C’est la lutte, la lutte, la lutte et encore la lutte ! », a-t-il lancé le président de la « France insoumsie » Jean-Luc Melanchon lors de la dlôture des universités d’été de son mouvement.
Jean-Luc Mélenchon est satisfait. Pendant quatre jours, plus de 3 000 personnes ont participé aux « AmFis » (FI pour les initiales de La France insoumise) dans les murs de l’université d’Aix-Marseille en plein centre-ville. Dimanche 27 août, l’ancien candidat à la présidentielle a prononcé son discours d’une heure – point d’orgue de cette mobilisation qui fut très studieuse – devant plusieurs centaines de personnes rassemblées sous le soleil de la place bondée du quartier du Panier.
Il en a profité pour mobiliser ses troupes en vue de la marche du 23 septembre« contre le coup d’Etat social » et la réforme du code du travail, qui doit être l’occasion pour La France insoumise (LFI) d’asseoir le statut revendiqué de « premier opposant » à Emmanuel Macron pour devenir la seule « force alternative » à l’exécutif.
« Assez de bavardages, plus d’action. Pas de bla-bla, du combat, a continué le député des Bouches-du-Rhône. C’est à nous de marcher devant. Nous devons agir en pleine responsabilité de notre nouvelle situation. Etre capables de continuer à exprimer un programme alternatif à celui des libéraux. Etre prêts à gouverner à tout moment s’il le fallait. Et nous y sommes prêts ! »