Donald Trump et Rex Tillerson avaient salué une certaine «retenue» de Pyongyang qui a pourtant effectué samedi des tirs de missiles balistiques malgré les menaces de Washington et les résolutions de l’Onu. Face à cette nouvelle «provocation», Rex Tillerson a dû admettre qu’ils se sont trompés sur le compte de Kim Jong-un
Après avoir qualifié les nouveaux tirs de missiles nord-coréens de «provocation», le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a reconnu que lui et le Président Donald Trump s’étaient probablement trop hâtés dans leurs évaluations de la «retenue» de Pyongyang.
À la question d’un journaliste de Fox News voulant savoir s’ils s’étaient tous deux trompés quant aux intentions de Pyongyang, Rex Tillerson a indiqué que les autorités nord-coréennes leur avaient clairement fait savoir qu’elles n’étaient pas encore «prêtes à changer complètement leur position».
«Je ne sais pas si nous nous trompons […]. Cela va prendre du temps pour le savoir», a ajouté Rex Tillerson.
Pyongyang a tiré samedi matin plusieurs missiles vraisemblablement balistiques en direction de la mer du Japon, rapporte l’agence sud-coréenne Yonhap, se référant au Comité des chefs d’état-major interarmées du pays.
Les militaires sud-coréens précisent que les tirs ont été effectués vers 6h49 depuis la province du Kangwon, dans le sud-est du pays. Ils ont parcouru plus de 250 km en direction du nord-est.
Les tensions se sont exacerbées début août, quand le Président américain Donald Trump a menacé de déchaîner «le feu et la colère» sur le Nord. Le dirigeant nord-coréen a répliqué en promettant de tirer une salve de missiles à proximité du territoire américain de Guam, dans le Pacifique, projet qu’il a finalement décidé de ne pas mettre immédiatement à exécution.