Dans le cadre de la lutte antiterroriste, la Commission européenne étudie la possibilité d’introduire des contrôles aux frontières permanents à l’intérieur de l’UE. Ceux-ci assureraient la sécurité des Européens, a déclaré le commissaire européen à la Migration et aux Affaires intérieures, Dimítris Avramópoulos
La Commission européenne n’exclut pas la possibilité que les contrôles aux frontières à l’intérieur de l’Union européenne puissent devenir permanents dans le contexte de la menace terroriste en Europe. Selon Dimítris Avramópoulos, commissaire européen aux affaires intérieures et aux affaires migratoires, la question de la modification des règles frontalières actuelles «conformément à la nouvelle situation» est examinée par l’UE.
«La sécurité des Européens devrait être prioritaire», a-t-il souligné.
Le diplomate a également noté qu’il était en contact constant avec les ministères de l’Intérieur des pays-membres de l’UE et a ajouté qu’il «était ouvert à de nouvelles propositions».
«Nous devons distinguer les inspections intra-européennes associées à la crise migratoire de 2015-2016, de celles qui seront introduites pour des raisons de sécurité», a déclaré Dimitris Avramopoulos dans une interview au journal Passauer Neue Presse, publiée le mercredi 30 août, cité par la Deutsche Welle.
Les contrôles aux frontières de certains États membres de l’UE ont été introduits pour la première fois en septembre 2015 au pire moment de la crise migratoire. Pour le moment, le contrôle des frontières n’est possible qu’avec une autorisation spéciale, car les contrôles systématiques dans la zone Schengen sont interdits. Récemment, la République fédérale d’Allemagne et l’Autriche ont soutenu l’extension de la période de contrôle aux frontières.