Le Bureau fédéral d’enquête couvre Hillary Clinton en violation des règles établies

Le Bureau fédéral d’enquête a refusé de divulguer des documents relatifs à l’enquête sur l’utilisation par Hillary Clinton d’un serveur de messagerie personnel pour sa correspondance professionnelle lorsqu’elle occupait le poste de Secrétaire d’Etat américain, et ce en violation des règles établies

Les documents concernant l’enquête sur l’utilisation par la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton de sa messagerie personnelle pour sa correspondance professionnelle ne seront pas accessibles au public Telle est la décision prise par le FBI en raison du manque d’intérêt du public pour cette affaire, a signalé la chaîne de télévision Fox News.

En mars 2016, l’avocat Ty Clevenger a envoyé une demande au FBI et au ministère américain de la Justice leur demandant de publier ces documents conformément à la loi sur le libre accès à l’information. Le Bureau fédéral d’enquête ne lui a répondu que récemment et a refusé de fournir les documents, invoquant le manque d’intérêt du public pour cette affaire.

«Les dossiers qui font l’objet de votre demande ne seront pas communiqués en vertu des exceptions à la loi sur le libre accès à l’information», a déclaré un représentant du FBI. «Vous devez prouver que l’intérêt du public pour cette affaire est significatif».

En octobre 2016, le FBI a enquêté sur l’utilisation par Hillary Clinton d’un serveur et d’une adresse courriel privés pour envoyer et recevoir des informations classées confidentielles et ce pendant qu’elle occupait le poste de secrétaire d’État. Le bureau avait conclu que les actions de Mme Clinton ne constituaient pas un crime. Il a toutefois été reconnu qu’elle avait agi de manière «extrêmement imprudente».De plus, en novembre 2016, le New York Post a appris que Marina Santos, femme de chambre de Mme Clinton à Washington, avait accès à des documents confidentiels sans avoir une autorisation gouvernementale indispensable. Le FBI a établi que Mme Clinton recevait par courrier électronique des documents vulnérables du point de vue de la sécurité d’État et les renvoyait à sa femme de chambre pour que cette dernière les imprime.

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