Les exercices militaires conjoints de la Russie et de la Biélorussie sont dans le viseur des médias polonais ces derniers temps. Plus important encore, la Pologne entend fermer son espace aérien le long de ses frontières orientales à la mi-septembre. Marek Toczek, vice-amiral polonais en retraite, a commenté l’initiative
La décision du gouvernement polonais de fermer son espace aérien à certains vols russes en septembre est un prétexte pour utiliser de nouveaux moyens d’impact à l’égard de cet État, a indiqué Marek Toczek, vice-amiral polonais en retraite.
«Il s’agit d’une excuse visant à utiliser de nouveaux instruments à effet psychologique en réponse à une menace présumée émanant de la Russie», a-t-il souligné.
En outre, d’après M.Toczek, «ce que les Russes et leur alliés font sur leur territoire est leur droit souverain et leur décision.»
«Il en va de même pour les Polonais et leur alliés. Ils ignorent les aspects psychologiques d’une réaction possible de la part des États voisins. Ce sont des jeux pour susciter des émotions chez les personnes sensibles à un impact similaire», a-t-il résumé.
L’exercice stratégique conjoint Zapad 2017 des forces russes et biélorusses se déroulera du 14 au 20 septembre dans les deux pays. Le ministère russe de Défense avait précédemment annoncé que les manœuvres rassembleraient quelque 12.700 militaires, dont 5.500 russes, 70 avions et hélicoptères, jusqu’à 680 véhicules de combat, y compris 250 chars, environ 200 pièces d’artillerie, de mortiers et de lance-roquettes multiples, ainsi qu’une dizaine de navires.