Toutes les questions relatives à la trêve en Syrie ainsi qu’au retour à la vie paisible dans les zones de désescalade, évoquées par les comités locaux de réconciliation opérant dans ces zones, seront étudiées par la partie russe dans les délais les plus courts possibles, a annoncé le commandant des troupes russes en Syrie, Sergueï Sourovikine
S’exprimant lors de la première réunion des comités locaux de réconciliation sur le territoire syrien, le commandant des troupes russes en Syrie, Sergueï Sourovikine, a promis le soutien de Moscou dans toutes les questions relatives à la restauration de la trêve dans le pays.
«S’il y a des questions à traiter immédiatement, nous sommes prêts à étudier toutes celles qui seront déterminées par le comité local de réconciliation de n’importe quelle zone [de désescalade] dans les délais les plus courts et de la manière la plus efficace possible», a-t-il déclaré.
Des représentants des comités locaux de réconciliation opérant dans les zones de désescalade d’Homs, de la Ghouta orientale ainsi que ceux du sud-ouest du pays, à Deraa, à Quneitra et à Soueïda, ont participé à une vidéoconférence conjointe.Afin de mettre un terme le plus tôt possible au conflit syrien, des comités de réconciliation locaux ont été créés dans les zones de désescalade. Ils comprennent, selon le commandant adjoint des troupes russes en Syrie, le général Sergueï Kouralenko, «des représentants de localités, ceux du gouvernement syrien, ainsi que des leaders de l’opposition dignes de confiance».
À l’heure actuelle, trois zones de désescalade existent en Syrie: une au nord de la ville d’Homs, la deuxième à la Ghouta orientale et la troisième à la frontière entre la Syrie et la Jordanie. Par ailleurs, la Russie, la Turquie et l’Iran examinent la possibilité de créer une quatrième zone de désescalade dans la Province d’Idlib.
Le conflit armé en Syrie dure depuis mars 2011 et a déjà fait, selon l’Onu, plus de 220.000 morts.