Malgré les récentes allégations de son ministre de la Défense, le gouvernement sud-coréen n’envisagerait pas de déployer des armes nucléaires américaines sur son territoire
Il est à noter que cette déclaration de la Maison-Bleue fait suite à une récente rencontre entre le ministre sud-coréen de la Défense, Song Young-moo, et le chef du Pentagone, James Mattis, au cours de laquelle celui-ci aurait évoqué une telle possibilité.
Pour rappel, Donald Trump, qui avait d’abord averti sur un ton diplomatique que «toutes les options» étaient sur la table, a laissé entendre mercredi dernier que l’option diplomatique était vouée à l’échec.«Les États-Unis discutent avec la Corée du Nord et leur paient de l’argent extorqué, depuis 25 ans. Parler n’est pas la solution!», a-t-il écrit.
Des propos rapidement tempérés par son ministre de la Défense James Mattis. «Nous ne sommes jamais à court de solutions diplomatiques», a-t-il assuré.
La Corée du Nord justifie ses ambitions militaires par la nécessité de se protéger des États-Unis. D’après les analystes, son programme balistique a fait des progrès considérables malgré sept trains de sanctions de l’Onu.