Le Royaume-Uni refuse d’être soumis à un quelconque chantage sur le coût de son départ de l’Union européenne et souhaite que le débat porte sur ses futures relations avec Bruxelles
Un troisième cycle de négociations sur les modalités du Brexit s’est achevé jeudi par un avertissement lancé par l’Union européenne. Bruxelles estime en effet qu’il faudra avancer sur d’autres dossiers avant de pouvoir évoquer la question des relations futures dont Londres veut pourtant faire un préalable.Le gouvernement britannique souhaite en effet apaiser en premier lieu les craintes des entreprises sur le devenir des relations commerciales avec le bloc européen et sur la réglementation auxquelles elles pourraient être soumises.
«Nous ne pouvons pas subir de chantage sur le prix à payer», a déclaré le ministre britannique du Commerce Liam Fox à la chaîne de télévision ITV, alors qu’il se trouve au Japon où la Première ministre britannique, Theresa May, est en visite.La question de la «facture du Brexit» est l’un des litiges opposant Londres et Bruxelles, qui exige du gouvernement britannique qu’il honore les engagements déjà pris.