Donald Trump, qui ne ménage pas ses critiques envers l’Onu, va s’employer à rallier des soutiens en faveur d’une réforme de l’instance mondiale en organisant une réception au siège des Nations unies à New York le 18 septembre, à la veille de son discours devant l’Assemblée générale.
Les représentants des pays seront invités à cette réception s’ils souscrivent à une déclaration politique en dix points, établie par les Etats-Unis, soutenant les efforts du secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres « pour engager une réforme efficace, en profondeur », lit-on dans l’ébauche de cette déclaration politique, consultée vendredi par Reuters.
« Nous soutenons les efforts du secrétaire général pour procéder à des changements concrets au sein des Nations unies, pour mieux aligner leur travail sur l’aide humanitaire, le développement et la défense des initiatives de paix », lit-on aussi dans ce projet de déclaration.
Le président américain trouve que la quote-part versée par Washington au budget de l’ONU est injustement élevée et entend la réduire. Les Etats-Unis sont le plus gros contributeur au budget, fournissant 22% de son budget central bisannuel de 5,4 milliards de dollars et 28,5 % de son budget de 7,3 milliards de dollars alloué aux opérations de maintien de la paix. C’est l’Assemblée générale, qui compte 193 membres, qui détermine les contributions.
Donald Trump et Antonio Guterres, qui ont pris leurs fonctions l’un et l’autre en janvier, ainsi que la représentante permanente des Etats-Unis à l’Onu, Nikki Haley, doivent prendre la parole à la réception du 18 septembre, ont déclaré des diplomates.