Accusé de trahison, le leader de l’opposition cambodgienne, Kem Sokha, a été arrêté tôt ce dimanche 3 septembre, a annoncé le gouvernement du Premier ministre Hun Sen, qui multiplie les procédures judiciaires contre ses opposants avant les élections de 2018.
La détention provisoire de Kem Sokha va faire monter d’un cran la tension dans ce pays d’Asie du Sud-Est où l’opposition, les ONG et la presse sont sans cesse menacées et harcelées depuis plusieurs mois.
Une arrestation à laquelle on pouvait s’attendre, estime Sophie Boisseau du Rocher, docteur en sciences politiques et chercheuse associée au centre Asie de l’IFRI (l‘Institut français des relations internationales), jointe par RFI.