Pékin, Moscou, Tokyo, Séoul et Paris ont condamné immediatement le nouvel essai nucléaire mené par Pyongyang. Alors que la Russie a ajouté un appel au calme, la Corée du Sud a demandé contre Pyongyang la «punition la plus forte».
En revendiquant l’essai réussi d’une bombe à hydrogène, la Corée du Nord s’est attirée de vives condamnations au sein de la communauté internationale, y compris de la part de la Chine, son principal allié, tandis que Séoul appelait à durcir les sanctions contre Pyongyang.
Avec son sixième essai nucléaire, le plus puissant à ce jour, la Corée du Nord présente un nouveau défi pour la communauté internationale, un mois après l’adoption de nouvelles sanctions onusiennes.
Pékin, Moscou, Tokyo, Séoul et Paris n’ont pas tardé à condamner cette nouvelle violation de multiples résolutions de l’ONU exigeant la fin des programmes nucléaire et balistique nord-coréens.
La Chine, principal allié et soutien économique du régime de Kim Jong-Un, a condamné vigoureusement ce nouveau test, exhortant son voisin à «cesser ses actions erronées qui aggravent la situation et ne servent pas ses propres intérêts».
Dès l’annonce d’un séisme imputé à une probable explosion en Corée du Nord, le premier ministre nippon Shinzo Abe a déclaré qu’un nouvel essai nucléaire était absolument inacceptable.
Le président sud-coréen Moon Jae-In a de son côté demandé d’infliger «la punition la plus forte» contre Pyongyang, notamment via de nouvelles sanctions dans le cadre de l’ONU afin d’«isoler complètement la Corée du Nord».
Lui faisant écho, le président français Emmanuel Macron a appelé la communauté internationale à réagir avec la plus grande fermeté, estimant que le test nord-coréen portait atteinte à la paix et à la sécurité.
Moscou, tout en condamnant le mépris manifesté par Pyongyang pour les résolutions onusiennes, a surtout lancé un appel à la retenue.
«Il est impératif de rester calme et s’abstenir de toute action qui conduirait à une nouvelle escalade», a averti le ministère russe des Affaires étrangères.