Les Norvégiens se rendent aux urnes aujourd’hui pour le dernier jour d’élections législatives à l’issue incertaine, opposant la première ministre sortante Erna Solberg (centre-droit) au chef de file du Parti travailliste Jonas Gahr Stoere.
Après une campagne axée côté conservateur sur des baisses d’impôt, côté travailliste sur des hausses de la fiscalité afin de financer les services publics, le résultat du scrutin est susceptible d’affecter en outre l’industrie pétrolière et gazière, qui représente 22% du PIB norvégien.
Les deux candidats auront en effet besoin, en cas de victoire, du soutien d’autres partis, notamment les Verts, qui projettent de limiter les explorations en mer Arctique au large des côtes septentrionales du pays. Les sondages de sortie des urnes et les première projections sont attendues aujourd’hui dès la fermeture des bureaux de vote à 19h00 GMT et la majeure partie du dépouillement devrait être effectué dans les heures suivantes.
Le système de représentation proportionnelle norvégien introduit une dose de suspense dans le scrutin : les partis dépassant les 4% peuvent en effet recevoir une partie des 19 sièges de compensation répartis au niveau national, sur les 169 que compte la chambre unique, le Storting. Cinq partis, deux de gauche, deux de droite et les Verts, sont proches de ce seuil critique selon les derniers sondages.