La vague populaire contre la réforme du code du travail s’est déférlée mardi le 12 septembre dans plusieurs villes de France, et notamment à Paris.
Des manifestants ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau.
Des panneaux publicitaires ont été détruits et plusieurs personnes interpellées.
Entre la place de la Bastille et celle d’Italie, le cortège a été stoppé à plusieurs reprises à cause de ces incidents.
La préfecture de police estime à 24.000 le nombre de manifestants, quand la CGT, à l’origine du mouvement, avance le chiffre de 60.000.
Pour bon nombre de responsables syndicaux, les mesures voulues par le gouvernement seront inefficaces.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT : “Aucune réforme dans ce pays – et dans tous les pays d’ailleurs – qui a cassé le code du travail n’a modifié la courbe du chômage. Cela génère de la précarité, cela génère du travail informel, mais cela ne règle pas le problème de l’emploi, un emploi stable, un emploi où on peut construire sa vie.”
La CGT a déjà appelé à une autre mobilisation le 21 septembre, à la veille de la présentation du projet en Conseil des ministres, et à l’avant-veille de l’appel à manifester lancé par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon qui jure de “faire reculer le gouvernement”.