Le Pentagone a acheté des armes pour les rebelles syriens au Kazakhstan, à la Géorgie et à l’Ukraine.
Cette infirmation est prêtée par l’enquête du Centre des études de la corruption et du crime organisé (CECCO) et l’Association des journalistes d’investigation des Balkans (AIJB).
« Le Pentagone a engagé une armée entière d’entrepreneurs et de sous-traitants, allant des riches sociétés industrielles militaires aux sociétés ayant des liens avec le crime organisé. A leur aide les rebelles syriens recevaient des armes et des munitions des modèles soviétiques pour le montant atteignant 2,2 milliards de dollars », inciste l’enquête.
Malgré le grand potentiel, les fabricants d’armes des Balkans et de l’Europe de l’Est ne sont pas en mesure de répondre aux besoins des rebelles. Par conséquent, le ministère de la Défense des États-Unis s’est adressé aux autres fournisseurs du Kazakhstan, de la Géorgie et de l’Ukraine, tout en réduisant les exigences relatives aux normes de production.
Selon l’enquête, le Pentagone achète des armes à travers deux canaux : par le Commandement des opérations spéciales, qui gère des opérations spéciales dans tous les espèces de l’armées américaines, et par l’entremise d’un organisme de recherche et de production militaire de l’Etat du New Jersey, Picatinny Arsenal.
Les armes sont transportées dès l’Europe vers la Turquie, la Jordanie et le Koweït par voie maritime et aérienne. Ensuite, à l’aide des avions ou des camions, elles sont distribuées entre les alliés américains au nord et au sud de la Syrie.
Selon les milliers des papiers d’approvisionnement, analysés par les journalistes de , d’ici mai 2017 (pour les périodes ultérieures il n’y a pas de données), CECCO a acheté des armes et des munitions en Afghanistan, en Bulgarie, en Bosnie-Herzégovine, en République tchèque, au Kazakhstan, en Pologne, en Roumanie, en Serbie et en Ukraine pour un montant de 238,5 millions de dollars.