Les Etats-Unis ont prononcé de nouvelles sanctions contre l’Iran, jeudi 14 septembre, pénalisant onze entreprises et personnes accusées de soutenir des activités terroristes ou visant à déstabiliser les Etats-Unis.
« Tous les biens et intérêts des entités et personnes visées sont gelés et les citoyens américains ont pour interdiction de commercer avec elles », écrit le ministère du Trésor américain dans un communiqué, précisant que parmi les entités sanctionnées, l’une apporte son soutien au programme iranien de missiles balistiques.
Parmi les entités sanctionnées, l’entreprise Saba Engineering Company (SABA) est accusée d’apporter son soutien au programme iranien de missiles balistiques en soutenant les Gardiens de la révolution en Iran. Sont également sanctionnées deux compagnies aériennes ukrainiennes, accusées entre autres de fournir le transport de combattants et d’armes en Syrie.
Enfin, le département du Trésor a sanctionné des réseaux et individus accusés d’avoir participé, depuis 2011, à des cyberattaques d’institutions financières américaines.
« Le Trésor continuera de prendre de sévères sanctions en réponse aux provocations de l’Iran, dont le soutien au corps des Gardiens de la révolution [l’armée d’élite du régime iranien] et aux extrémistes terroristes », a déclaré le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, cité dans le communiqué.
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D’autres sanctions en attente de renouvellement
Parallèlement, le président états-unien, Donald Trump, devait décider jeudi s’il prolongeait la suspension de sanctions économiques liées à l’accord sur le nucléaire iranien.
En juillet, M. Trump avait décidé de préserver l’accord avec l’Iran sur son programme nucléaire en poursuivant la levée des sanctions.
Mais peu après, à la fin de juillet, son administration avait infligé de nouvelles sanctions juridiques et financières à des personnes et entités iraniennes liées au programme balistique et au corps des Gardiens de la révolution. Sanctions décidées au lendemain d’un test par Téhéran d’un lanceur de satellite.
Le 15 août, l’Iran avait en retour menacé de quitter très rapidement l’accord si les Etats-Unis continuaient leur politique de « sanctions » et de « coercition ».