Le 6ème round des pourparlers d’Astana sur la crise en Syrie débute jeudi à Astana, capitale du Kazakhstan.
Les discussions techniques menées avant le début de la réunion officielle ont déjà commencé.
Les réunions bilatérales et tripartites entre les pays garants (Turquie, Russie, Iran), les Nations Unies (ONU), les représentants du régime de Bachar al-Assad et ceux des groupes d’opposition auront lieu les 14 et 15 septembre.
Pour ce sommet, la Turquie est représentée par le secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires étrangères Sedat Onal, la délégation russe par l’envoyé spécial de Vladimir Poutine pour la Syrie, Alexander Lavrentiev et l’Iran par le vice-ministre des Affaires étrangères, Jaberi Ensari.
La délégation de l’opposition armée syrienne et celle du régime syrien seront également représentées.
Le sujet principal de ce nouveau round des pourparlers d’Astana reste la mise en place et la gestion des « zones de désescalade » et des « zones de non-combat », et la mise en place de forces de contrôles à Idleb », avait déclaré le 1er septembre le ministère kazakh des Affaires étrangères.
La délimitation des « zones de non-combat » d’Idleb, de Homs et de la Ghouta Orientale, la création de centres de coordination, la libération des détenus, la remise des dépouilles et la recherche des personnes disparues figurent également à l’ordre du jour de ce nouveau round de discussions.
Après le 4ème round des pourparlers qui avait eu lieu les 03 et 04 mai 2017, les parties avaient annoncé la signature d’un accord pour la création de quatre « zones de désescalade » et « zones de non-combat » en Syrie.
Lors du 5ème round (4 et 5 juillet), les Etats-Unis et la Russie avaient trouvé un accord pour aménager une nouvelle zone de non-combat comprenant les villes de Deraa et de Kuneytra dans le sud de la Syrie.