Les déclarations de plusieurs responsables israéliens se sont multipliées ces derniers jours en faveur du référendum kurde pour l’indépendance de leur région.
Des propos accueillis avec joie à Erbil, où des drapeaux israéliens ont été aperçus.
Une dizaine de jours avant la date retenue pour l’organisation du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, les Kurdes ont découvert un allié de poids dans la région : Israël. «Bien qu’Israël rejette le terrorisme sous quelque forme que ce soit, il soutient les efforts légitimes du peuple kurde à la création d’un Etat», a en effet déclaré le 12 septembre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Cette déclaration a été précédée par la prise de position du ministre de la Justice Ayelet Shaked, ainsi que du vice-chef d’état major de l’armée israélienne, Yaïr Golan, tous deux en faveur de l’indépendance du Kurdistan.
Le 11 septembre, Ayelet Shaked a ainsi affirmé : «Israël et les pays occidentaux ont un intérêt majeur à la création d’un Etat kurde. […] Je pense qu’il est temps pour les Etats-Unis de soutenir ce processus.»