L’homme qui a attaqué vendredi sans le blesser un militaire de l’opération Sentinelle en patrouille à la station de métro Châtelet, à Paris, a été mis en examen aujourd’hui par un juge antiterroriste et placé en détention provisoire, a-t-on appris aujourd’hui de source judiciaire.
Agé de 39 ans, l’agresseur a été mis en examen à Paris pour « tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste ». Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.
Muni d’un couteau, le suspect, inconnu des services de police, avait attaqué le soldat en criant » Allah Akbar » avant d’être rapidement maîtrisé. Au cours de sa garde à vue, il a reconnu avoir voulu cibler un militaire, d’après une source proche de l’enquête.
« Les premiers éléments d’enquête vont dans le sens d’un passage à l’acte isolé », a-t-elle ajouté, précisant qu’aucune propagande jihadiste n’avait été découverte au cours des perquisitions et que les investigations avaient mis en lumière « la fragilité psychologique » du suspect.
Il s’agit de la septième attaque recensée contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015. La dernière en date avait fait six blessés parmi un groupe de militaires percutés le 9 août par une voiture à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).