Syrie : 300 mille élèves au rendez-vous des écoles à Idlib

Plus de 300 mille élèves ont fait leur rentrée des classes, lundi, dans la province d’Idlib, dans le Nord de la Syrie, à l’occasion de la rentrée scolaire (2017-2018), malgré l’augmentation des besoins des écoles dans la province, sous l’emprise des forces de l’opposition.

Les écoles de la province d’Idlib, relevant du gouvernement syrien provisoire, accueillent des élèves, dont certains avaient été blessés lors des attaques des forces du régime d’al-Assad contre les régions dominées par l’opposition.

En dépit des énormes manquements au sein des écoles de la province, les élèves avaient trouvé le moyen d’être contents au premier jour de la nouvelle année scolaire.

Le délégué de l’enseignement dans la province d’Idlib, Yassine al-Yassine, a indiqué au correspondant d’Anadolu que 6 mille et 500 enseignants seront là pour dispenser des cours à près de 345 mille élèves, soulignant que les écoles manquent de livres, de manuels et de cahiers ainsi que d’enseignants dans les matières scientifiques.

Pour sa part, le directeur de l’une de ces écoles, Chadi Chabib, a indiqué que des manuels scolaires seront distribués aux élèves au cours de cette semaine.

Il a, d’autre part, précisé que l’école qu’il dirige fournit des services d’enseignement jusqu’à la 8ème année de base (collège) au profit de 300 élèves, assurant que les enseignants sont qualifiés et expérimentés.

Le directeur a également souligné que son école est composée de trois bâtiments, dont deux avaient été détruits par un raid aérien mené par les forces du régime d’al-Assad.

Dans ce même contexte, il a assuré que les écoles de la région nécessitent un soutien matériel, soulignant qu’elles fournissent des services d’enseignements aux élèves locaux et à d’autres provenant de provinces voisines.

La province d’Idlib avait connu de violentes attaques aériennes lancées par les avions de guerre du régime d’al-Assad, après qu’elle ait tombée sous l’emprise de l’opposition en mars 2015.

Vers la mi-septembre courant, les pays garants du processus d’Astana (Turquie, Russie et Iran) ont annoncé leur accord sur la création d’une zone de désescalade dans la province d’Idlib, conformément à un accord signé en mai dernier.