Référendum de Catalogne : chronique des affrontements

Des milliers de personnes se sont rendues dans les rues de plusieurs villes de Catalogne pour exprimer leur soutien au référendum sur l’indépendance et exigent la libération des responsables catalans détenus.

La police espagnole a détenu mercredi 14 fonctionnaires du gouvernement catalan et effectué des perquisitions dans les bureaux du gouvernement régional à Barcelone dans le cadre de la préparation d’un référendum interdit par Madrid.

Des protestations à Barcelone et dans d’autres villes catalanes, comme Tarragone et Berg, ont duré toute la nuit. La police a arrêté une colonne de 20 tracteurs qui se sont rendus à Barcelone pour soutenir les manifestations.

Dans les rues des villes catalanes, il y a de plus en plus d’affiches avec les inscriptions «Nous votons pour être libres» et petits autocollants, où un mot est écrit : «Si» («oui» en espagnol).

Rappelons que la police espagnole a arrêté 12 personnes lors des perquisitions dans les bureaux du gouvernement régional de Catalogne, qui ont été menées pour trouver des documents relatifs au référendum prévu sur l’indépendance.

Plus tôt il a été annoncé que l’Espagne a pris le contrôle des finances de la Catalogne pour empêcher l’utilisation de fonds pour la tenue du référendum sur l’indépendance.

Le Parlement de Catalogne, le 6 septembre, a approuvé le référendum sur l’indépendance, prévu pour le 1er octobre.

Le 7 septembre, la Cour constitutionnelle d’Espagne a suspendu la loi sur le référendum adopté par le Parlement de Catalogne .

Le tribunal a également suspendu la loi adoptée par le parlement régional de Catalogne sur la procédure de sécession de la région.