Le Royaume-Uni doit fournir plus de clarté sur sa position de négociation sur Brexit, a déclaré le président français.
Le dirigeant de la République française a déclaré que les questions relatives aux droits des citoyens de l’UE, à la facture de sortie et à la question de la frontière irlandaise doivent être réglées avant que les négociations ne puissent avoir lieu sur le commerce.
Theresa May propose à l’Union européenne une période de transition douce de deux ans après le Brexit, qui devra être totalement effectif en mars 2019. La Première ministre britannique a prononcé ce vendredi à Florence un discours fleuve, répétant de nombreuses fois que le nouveau partenariat avec l’Union européenne devait être ambitieux et pragmatique : “Soyons aussi créatifs que pragmatiques et construisons un ambitieux partenariat économique qui respecte les libertés et les principes de l’Union européenne et les souhaits du peuple britannique. Et je pense qu’il y a de bonnes raisons d‘être optimistes et ambitieux”.
Alors qu’avait lieu à l’extérieur une manifestation des Britanniques anti-Brexit, Theresa May a été interrogée sur la facture de la sortie de l’Union. Elle a assuré que son pays honorerait ses engagements : “Je ne veux pas que nos partenaires aient peur de devoir payer plus ou recevoir moins sur le budget en cours à cause de notre décision de partir. Le Royaume Uni honorera les engagements qu’il a pris quand il était membre”.
Bruxelles, en effet, demande une facture totale de sortie comprise entre 60 et 100 milliards d’euros, un point de blocage dans les négociations du Brexit.
Michel Barnier, le négociateur en chef européen, a salué un discours “à l’esprit constructif” selon lui.