Le référendum qui doit avoir lieu en Catalogne le 1er octobre attire beaucoup d’attntion. En Espagne, il y a des cercles qui essaient y trouver la piste russe, c’est-à-dire, que Moscou, voire Poutine, exercece leut influence pour que le référendum de l’indépendance de la Catalogne ait le résultat positif … pour les Catalans.
La situation et les bizutages autour du référendum ont beaucoup intéressé l’édition espagnole El Pais qui se fonde sur “une analyse détaillée de pages web prorusses et de profils sur des réseaux sociaux (…) grâce à des outils d’analyse numérique”.
Comme conclusion El Pais écrit : “Après des campagnes de l’ombre en faveur du Brexit, de Marine Le Pen et de l’ultradroite allemande, le Kremlin a vu dans l’indépendantisme catalan une nouvelle opportunité d’aggraver les fractures européennes et de consolider son influence internationale. Il se sert de pages web qui publient des canulars, d’activistes comme Julian Assange et d’une légion de bots, des millions de profils automatisés sur les réseaux sociaux capables de convertir un mensonge en ‘tendance’ partagée des millions de fois.”
Quant à Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, il “est devenu, de facto, le principal agitateur international dans la crise catalane, disséminant des opinions et des semi-vérités comme si c’était des informations”, écrit El País. Le journal montre notamment comment un tweet d’Assange en faveur de l’auto-détermination catalane est devenu viral de façon extrêmement rapide, “presque vertigineuse”,grâce à “l’intervention de bots ou de faux profils programmés simplement pour donner automatiquement un écho à des messages déterminés”.