La chambre basse du parlement japonais a été dissoute sur décision du Premier ministre de droite Shinzo Abe.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que le protocole est spectaculaire. Les députés ont hurlé “banzaï” à trois reprises en levant les bras au ciel, autrement dit en criant “longue vie à l’empereur”, avant de déserter l’hémicycle…
Le scrutin doit avoir lieu dans les 40 jours, probablement le dimanche 22 octobre, selon la presse nippone. Abe justifie cette dissolution par la nécessité de faire approuver ses orientations économiques, notamment sur l’emploi de l’argent issu d’une hausse programmée de TVA, ou encore sur la fermeté à l‘égard de la Corée du Nord menaçante.
Shinzo Abe a accéléré le calendrier électoral dans le but de couper l’herbe sous le pied de la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike.
Politicienne expérimentée de 65 ans, toujours proche du parti libéral-démocrate de Abe, ancienne animatrice de télévision, elle a récemment créé le parti de l’Espoir et en a pris la direction. Elle se compare souvent, dans la dynamique, à Emmanuel Macron. La création de ce parti suscite des divisions à gauche et à droite de l‘échiquier poliitque japonais.