L’Ukraine considère qu’il est de son devoir de mettre les autres pays en garde contre l’intention qu’aurait la Russie de déclencher une guerre continentale. En tout cas, un homme averti en vaut deux, surtout quand il s’agit des plans d’attaque à l’«échelle continentale» élaborés par la Main du Kremlin …
Alors que les tentatives des médias occidentaux pour semer la panique dans les pays occidentaux à l’occasion des exercices militaires « Zapad 2017 » ont toutes échoué, certains souffrent apparemment encore du «syndrome Zapad». Par exemple, l’Ukraine, en la personne de son secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Alexandre Tourtchinov, qui semble être à un stade avancé de la maladie. À l’instar du Président ukrainien Piotr Porochenko, qui avait précédemment annoncé que la Russie se préparait à pas moins qu’«une guerre à l’échelle continentale» en participant aux exercices militaires « Zapad 2017 » organisés sur le territoire russe et biélorusse, Alexandre Tourtchinov reprend cette idée et décide de l’inoculer à des députés canadiens.
Lors du passage à Kiev d’une délégation du parlement canadien emmenée par Stephen Fuhr, président du Comité permanent de la défense nationale canadienne, Alexandre Tourtchinov a mis les députés d’outre-Atlantique en garde contre les menaces belliqueuses émanant de la Russie:
«La dernière étape des exercices [exercices stratégiques conjoints « Zapad 2017 »] a été consacrée au contrôle de la disponibilité opérationnelle de la « triade » nucléaire, c’est-à-dire de ses éléments aériens, terrestres et maritimes. C’est ainsi que Poutine manifeste sa volonté de mener une puissante guerre continentale», a-t-il indiqué dans une déclaration reprise par le service de presse du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien.
Pour rappel, les exercices stratégiques conjoints « Zapad 2017 » des forces russes et biélorusses se sont déroulés dans un climat de franchise et de transparence du 14 au 20 septembre dans les deux pays, malgré le scénario «catastrophique» annoncé auparavant par les médias occidentaux afin de semer la panique parmi la population occidentale.
En tout cas, l’Ukraine n’a pas à craindre cette menace lancée par un «État ennemi» : Stephen Fuhr a, à son tour, assuré que le Canada était «entièrement disposé à fournir de l’aide à l’Ukraine».