Les dirigeants européens ont déploré aujourd’hui à Tallinn les avancées trop légères dans les négociations du Brexit, sur fond de débats cruciaux concernant l’avenir de l’Union après le discours du président français Emmanuel Macron sur la relance de l’UE.
Au milieu de cette actualité brûlante, la dimension numérique de ce sommet européen voulu et organisé par l’Estonie, qui se veut à l’avant-garde du secteur, a été quelque peu occultée.
« Sauf miracle », « nous n’aurons pas de progrès suffisants » pour ouvrir « d’ici à la fin du mois d’octobre », comme initialement prévu, une nouvelle phase de discussions avec Londres sur les futures relations commerciales, a affirmé sans ambages le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. « Il est évident que plus de travail doit être fait », a renchéri le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.
Ces réserves en contradiction avec l’optimisme de la Britannique Theresa May -« de très bons progrès ont été faits »- sont émises au lendemain de la conclusion d’un nouveau cycle de négociations entre Londres et Bruxelles sur les modalités du divorce prévu pour fin mars 2019.