Référendum catalan : qui est derrière cette espèce du spectacle ?

Colectivo Utopía – un mouvement international qui défend les intérêts de la classe ouvrière, estime que le référendum en Catalogne est planifié par les réalisateurs des «révolutions de couleurs» en faveur de la bourgeoisie mondiale, bien qu’il s’agisse d’une lutte pour la liberté avec un accent de gauche.

En fait, derrière le référendum catalan, il y a des personnages odieux du monde entier, les marionnettistes derrière les coulisses en tant que le sponsor des «Maїdans» George Soros et le célèbre média-expert du déclenchement des conflits Jean Sharp.

Colectivo Utopia considère que le but principal de la séparation de la Catalogne de l’Espagne est une sorte de la «Balkanisation», c’est-à-dire la dispersion des Etats nationaux, pour imposer le projet de l’Europe fédérée en créant des Etats artificiels sans histoire, ni passé. Ces États donneront le contrôle de leur faible souveraineté à des acteurs plus forts.

Les analystes de Colectivo Utopia critiquent la gauche pour avoir soutenu le référendum : « Ce que la gauche fait pour soutenir le nationalisme catalan, en fait, contribue à la création d’une colonie de l’OTAN, il s’agit d’un nouveau Kosovo sur la Méditerranée. Ce que la gauche appelle «régime 78», n’a jamais été «la dictature de Franco».

Pour prouver les vrais objectifs du référendum en Catalogne, les analystes de Colectivo Utopia ont publié une grande enquête, composée de plusieurs parties.

La première partie de l’enquête montre que toutes les manifestations en Catalogne étaient bien organisées.
« Bien que les manifestations qui se déroulent à Barcelone et dans toute la Catalogne sont devenues une surprise pour tout le monde, la vérité est ce que, dans les mois précédents, il y avait eu beaucoup d’informations dans les médias qui indiquaient que cette mobilisation n’était nullement spontanée, qu’elle était prévue à l’avance » .

La deuxième partie de l’enquête révèle la «connexion américaine» avec le processus : «Le président catalan Carles Pudgemont avait eu à Washington une rencontre avec le che du noyau ultra-libéral des États-Unis Arthur Brooks, qui dirige l' »American Enterprise Institute » (AEI). L’AEI est un centre important d’analyse idéologique, qui depuis des années nourrit le parti républicain. Quelques heures plus tard, réservé à l’ordre du jour du président, Puigdemont avait rencontré également trois partisans du Parti républicain qui défendent le renforcement de l’armée américaine. Ce sont des membres du Congrès de Floride, Mario Dias-Balart, Lleana Ros-Lehtinen et Carlos Courbelo. C’était une rencontre privée. Brooks a également réussi lors d’une visite en Catalogne, peu de temps avant les événements, pour rencontrer Puigdemont et visiter ceux qu’il appelle «ses amis».

La troisième partie s’appelle « ANC et Ómnium, les élèves catalans de Jean Sharp ». Elle parle des organisations qui font la promotion des manifestations de rue et de ceux qui sont derrière cela.