Le président moldave Igor Dodon a déclaré au chef de l’État russe Vladimir Poutine qu’il ne signerait aucune loi antirusse, même votée par la majorité parlementaire qui, contrôlée par les pays occidentaux, cherche à torpiller les relations entre Moscou et Chisinau.
Le président moldave Igor Dodon a indiqué lors d’une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine qu’il ne signerait aucune loi antirusse, même votée par la majorité parlementaire.
La confrontation qui oppose Igor Dodon à la majorité parlementaire et au gouvernement ne cesse de s’intensifier. La pomme de discorde est la politique étrangère de la Moldavie: le président insiste sur un rapprochement avec la Russie, tandis que la majorité parlementaire et le gouvernement nommé par cette dernière penchent du côté de l’Occident. Igor Dodon bloque les initiatives législatives des députés et ministres pro-européens qui, à leur tour, ne soutiennent jamais les idées du président. Fin septembre, les députés ont voté une nouvelle fois les lois qui avaient été rejetées par le président.
«J’ai assuré le Président russe que je ne signerais aucune loi antirusse, même si la majorité parlementaire la votait encore une fois. Ce qui est notamment le cas du projet de loi sur l’interdiction de la diffusion d’émissions d’information et d’analyse russes en territoire moldave», a écrit Igor Dodon sur sa page Facebook à l’issue de son entretien avec Vladimir Poutine, ce mardi à Sotchi (sud de la Russie).
Igor Dodon a constaté que l’amélioration des relations entre la Moldavie et la Russie et le développement d’un partenariat stratégique entre les deux pays n’arrangeait pas tout le monde au sein de l’élite politique moldave.