Le Kirghizistan organise ce dimanche une élection présidentielle qui, pour la première fois depuis l’indépendance en 1991 de cette ancienne république soviétique de six millions d’habitants, se tient dans un climat politique apaisé.
Le président Almazbek Atambaïev cède son fauteuil présidentiel au terme d’un mandat de six ans, non renouvelable.
A la différence de ses voisins d’Asie centrale, la plupart gouvernés par des autocrates, le Kirghizistan apparaît comme une démocratie parlementaire relativement stable.
Toutefois, les deux premiers présidents élus après la chute de l’URSS ont dû quitter le pouvoir sous la pression de la rue.
Le président Atambaïev, qui a durant son mandat renforcé les pouvoirs de l’exécutif, a apporté son soutien à un ancien Premier ministre, Sooronbai Jeenbekov, 58 ans.
Sa formation, le Parti social démocrate, est la force dominante dans la coalition gouvernemnetale.
Parmi la douzaine d’autres candidats, son principal adversaire devrait être l’un des hommes les plus riches du pays, Omourbek Babanov, 47 ans, lui aussi ancien Premier ministre.
Les deux hommes, tous deux proches du puissant allié russe, devraient se qualifier pour le second tour du scrutin, qui se tiendra à une date qui n’a pas encore été fixée.