La république tchèque : Etat, résistant aux burkas et hijabs

Des migrants portant burkas et hijabs s’en prennent à une retraitée tchèque, donnent un coup de pied à son déambulateur et la laissent étalée par terre, se ruant vers un bâtiment avec le panneau “Prestations sociales”.

Le clip de campagne du “Bloc contre l’Islamisation”, un parti d’extrême-droite, poursuit: “C’est à vous de choisir: faut-il donner de l’argent à nos enfants et aux retraités ou aux musulmans et aux Africains?”

Le Bloc contre l’Islamisation est l’une des 31 formations politiques en lice pour les législatives tchèques de vendredi et samedi.

Il est loin d‘être seul à exploiter ce thème. A l’instar du Front National en France, de Geert Wilders aux Pays-Bas, de l’AfD en Allemagne et du Parti de la liberté en Autriche, plusieurs partis tchèques misent sur les peurs provoquées par un afflux record de migrants en Europe.

Du coup, la migration est devenue le sujet clé de la campagne tchèque, malgré la quasi-absence de migrants et de réfugiés, qui préfèrent se diriger vers l’Allemagne ou la Suède.

La République tchèque, avec à sa tête un président ouvertement anti-musulman, n’a jusqu‘à présent accepté que douze réfugiés, alors que l’UE lui a demandé d’en accueillir 1.600, dans le cadre de son système de répartition.