Collomb ne voit pas le danger de la « bande » d’extrême droite arrêtée mardi

Les membres de groupe d’extrême droite arrêtés mardi ne constituaient pas « la bande la plus sérieuse qu’on ait arrêtée au cours des derniers temps », a déclaré ce matin le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.

Pendant l’enquête, « on s’est aperçu que les cibles n’étaient pas si précises que cela et qu’ils évoquaient toute une série de cibles potentielles », a-t-il ajouté sur franceinfo.

Dix membres présumés de l’ultra-droite ont été arrêtés mardi dans la région de Marseille et en Seine-Saint-Denis, dont une femme et trois mineurs. Ils ont été interpellés dans le cadre d’une enquête sur les projets d’actions violentes du cerveau présumé de ce groupe, un homme de 21 ans, Logan Alexandre Nisin, arrêté fin juin dans les Bouches-du-Rhône et mis en examen dans la foulée pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Alexandre Nisin, admirateur d’Anders Breivik, le tueur norvégien de 77 militants de gauche en 2011 sur l’île d’Utoya, aurait eu notamment pour cibles le député Jean-Luc Mélenchon et le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner.