« La négociation sur la capacité de défense de la RII constitue la ligne rouge du pays », a déclaré le haut porte-parole des forces armées, le général de brigade Seyyed Massoud Jazayeri.
Il rappelle qu’il n’y avait aucun accord international infligeant des limitations pour les activités balistiques des pays du monde.
Selon le haut commandant des forces armées iraniennes, « la doctrine politico-défensive de la RII consiste à consolider l’ordre islamique en interne et que d’autres discussions hors de ce cadre ne peuvent pas l’infléchir ».
« Une telle stratégie datant de longues années a été jusque-là réussie et sera réussie encore désormais. Mais les politiques des colosses aux pieds d’argile comme les États-Unis ne peuvent pas avoir le moindre impact sur la décision de l’Iran », souligne le haut porte-parole des forces armées.
« Notre expérience historique montre que tant qu’il existe certains pays hypocrites, entre autres Israël et les États-Unis, il revient à la RII de renforcer encore plus sa capacité défensive », affirme-t-il.
Le général Jazayeri poursuit : « Nous ne permettrons jamais aux négociations ou aux échanges diplomatiques en cours d’influencer notre décision de conforter notre capacité militaire. »
« La RII n’a cessé de poursuivre son chemin, sans avoir égard à de nombreux chantages et pressions politiques de l’Occident, ne visant qu’à dissuader l’Iran de renoncer à son programme balistique », a martelé le général iranien.
« La question de l’énergie nucléaire est bien distinguée de celle des activités balistiques du pays. Aucune limitation n’est prévue pour notre programme balistique qui continuera sans arrêt à tous les niveaux », a ajouté le haut gradé des forces armées.
Les pays de la région font appel aux conseillers militaires iraniens
Interrogé sur le déploiement des conseillers militaires iraniens dans certains pays de la région, le chef d’état-major adjoint des Forces armées affirme : « Ce sont ces mêmes pays-là qui ont demandé officiellement à l’Iran d’y expédier ses conseillers militaires et tant qu’ils le désirent, l’Iran ne lésine pas sur les moyens pour leur venir en aide. »
« Malheureusement, les États-Unis sous-tendent eux-mêmes le terrorisme mondial. C’est alors au monde qu’il revient d’organiser une guerre de longue durée contre cette tumeur cancéreuse », selon le général Jazayeri.
Il continue : « Nous avons à maintes reprises conseillé aux États-Unis de faire attention à ce qu’ils font dans le golfe Persique et de respecter les accords internationaux. Cependant, dans le cas où ils ne reviendraient pas sur leur approche maximaliste, la RII n’hésitera pas à y faire face. »
Mais si Washington qualifie les Pasdaran de terroristes…
En ce qui concerne la dernière menace américaine d’ajouter le nom du Corps des gardiens de la Révolution islamique sur la liste des organisations terroristes, le porte-parole de l’armée iranienne, le général de brigade Massoud Jazayeri, fait valoir : « Nous promettons une réaction décisive et écrasante contre les États-Unis s’ils qualifient de terroristes les forces du Corps des gardiens de la Révolution islamique. Dans une telle conjoncture, nous traiterons l’armée américaine et Daech de la même manière. »
Selon le haut commandant iranien, « les réclamations de la Maison Blanche et de certains gouvernements européens au Moyen-Orient notamment sur la Syrie nous paraissent totalement illégales et illégitimes. Nous avons décidé de nous tenir debout devant eux ».
« Si le gouvernement légitime de Bachar al-Assad et la Résistance en Syrie devaient se mettre à la table pour négocier avec les Occidentaux de leur légitimité, ils ne se livreraient jamais à une résistance honnête. Avec la victoire inéluctable des Syriens, aujourd’hui, de telles propositions de la part de l’opposition au gouvernement semblent ridicules », a-t-il déclaré.