Les milices iraniennes doivent quitter le territoire irakien. En visite en Arabie saoudite, le chef de la diplomatie américaine a rencontré le Premier ministre d’Irak.
Alors Rex Tillerson en a profité pour discréditer la main-forte de l’Iran à son voisin.
“Nous pensons que cela va contrer l’influence improductive de l’Iran à l’intérieur de l’Irak” a-t-il déclaré. “La guerre que les milices iraniennes ont menée contre Daech en Irak est terminée, et aujourd’hui, elles doivent rentrer chez elles.”
Ces milices composées majoritairement de chiites irakiens, sont soutenues et financées par l’Iran. Une intervention qui n’est pas au goût de Washington et de Riyad. La riposte de Téhéran ne s’est pas fait attendre, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Javad Zarif, qui refuse de courber l’échine face à ces rivaux : « Dans quel pays les Irakiens se sont levés pour défendre leur maison contre l’Etat islamique ? La diplomatie américaine est sans honte, dictée par les pétrodollars. »
Rex Tillerson s’est ensuite rendu au Qatar, pour tenter de rétablir le liens diplomatiques rompus avec ses voisins arabes depuis juin… Sans succès.