Syrie : Etats-Unis malins voudraient bien « partager » les victoires d’autrui.- OPINION

En essayant d’avoir la même réussite dans la lutte contre le terrorisme que la Russie en Syrie, les États-Unis ne reculent devant rien et admettent de la pure barbarie à l’égard de la population civile comme le prouve l’exemple de Raqqa, estime le député russe Adalbi Chkhagochev.

L’exemple de la ville de Raqqa, complétement détruite par la coalition, prouve que les États-Unis sont prêts à tout pour montre que leurs efforts dans la lutte contre les groupes terroristes en Syrie sont aussi efficaces que ceux de la Russie, a déclaré le député membre de la commission des Affaires étrangères de la Douma d’État russe Adalbi Chkhagochev.

«Ce que les États-Unis ont fait à Raqqa mérite le nom de barbarie militaro-politique. Maintenant, alors que l’opération en Syrie touche à sa fin, les États-Unis poursuivent le seul objectif de se joindre aux résultats obtenus par les troupes gouvernementales et les Forces aérospatiales russe», a déclaré M.Chkhagochev.

Selon lui, les déclarations victorieuses de l’administration américaine «ne suscitent rien sauf l’indignation».

«L’opération militaire en Syrie est presque terminée, plus de 90 % du territoire de la république est contrôlé par le gouvernement d’Assad. On peut dire que nos forces qui exterminent Daech utilisent les meilleurs outils et mesurent chaque pas au millimètre, tandis que les États-Unis et la coalition font des choses qui sont incompréhensibles», a-t-il ajouté.

Raqqa, l’ancienne capitale autoproclamée du mouvement djihadiste, a été reprise par les combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance de milices arabes et kurdes appuyée par la coalition dirigée par les États-Unis. Qualifiant d’«historique» la reprise de Raqqa, l’administration américaine s’est félicitée vendredi de cette victoire.

Pourtant, ces propos ont rendu «perplexe» le ministère russe de la Défense, qui a comparé cette ville complètement détruite par les frappes de la coalition à la ville allemande de Dresde, «rayée de la carte en 1945 par les bombardements anglo-saxons».