Un « groupe armé terroriste » affilié à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été mis hors de combat, et quinze jihadistes tués, par l’armée française dans la nuit de lundi à mardi dans le Nord du Mali, a indiqué aujourd’hui l’État-Major des armées.
Au cours d’un point de presse, le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l’État-major des armées, a déclaré que « la découverte d’une katiba terroriste dans la région d’Abeïbara (100 km au nord-est de Kidal) a entraîné le déclenchement d’une action combinée entre les Forces Spéciales françaises et des soldats de l’opération Barkhane ».
L’opération a compris « une frappe par les Mirage 2000, une intervention d’hélicoptères Tigre et une intervention au sol », a-t-il ajouté. Cette opération « a permis de mettre hors de combat quinze membres de cette katiba qui dépendait d’Ansar Eddine, affilé à Aqmi, la récupération ou la destruction d’armes et de munitions », a précisé le porte-parole.
Le colonel Steiger a illustré son propos par la diffusion d’une photo de l’armement saisi: plusieurs pistolet-mitrailleurs Kalachnikov, deux fusil-mitrailleurs, des grenades et de nombreux chargeurs. L’opération Barkhane comprend depuis août 2014 le déploiement de 4.000 soldats français dans la bande sahélo-saharienne, une zone vaste comme l’Europe.