Les pays « Schengen » peuvent se féliciter de l’adoption d’un système informatique unifié qui pourra accélérer les contrôles à leurs frontières extérieures, et ainsi mieux lutter contre le terrorisme, en vertu d’un texte adopté mercredi par le Parlement européen.
Ce nouveau système d’entrée/sortie (EES), qui « devrait être opérationnel » en 2020, recensera les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos de tous les ressortissants de pays tiers qui se présenteront aux frontières de l’espace Schengen, qu’ils soient soumis ou non à un visa.
L’EES permettra également de contrôler beaucoup plus efficacement si les étrangers non-européens respectent la durée maximale autorisée pour un « court séjour » en Europe, à savoir 90 jours répartis sur une période de 180 jours au total, ou si leur visa a expiré.
Les informations stockées dans le nouveau registre – y compris concernant les personnes refoulées aux frontières – seront accessibles aux autorités frontalières et de délivrance des visas, ainsi qu’à Europol.
Le système s’appliquera aux 26 pays de l’espace Schengen, ainsi qu’à la Roumanie et à la Bulgarie. Il remplacera l’apposition manuelle de cachets sur les passeports.