Dans un discours, tenu devant la Cour européenne des droits de l’Homme à Strasbourg, Emmanuel Macron a souligné la nécessité de maintenir un dialogue intense avec tous les pays et notamment avec la Russie pour faire face à tous les défis communs en Europe.
S’exprimant, ce mardi 31 octobre, devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) à Strasbourg, le président français a insisté sur la nécessité de maintenir un dialogue entre les pays en prenant notamment l’exemple de la Russie et de la Turquie.
« Nous devons parler à chacun et c’est la méthode que depuis le premier jour j’ai adoptée. […] C’est que le destin de la Russie ou de la Turquie ne se construira pas en tournant le dos à l’Europe, puisque ces deux grandes nations sont arrimées à l’Europe. Puisque leur histoire, leur géographie, leur littérature, leur conscience politique se sont construites en se frottant à l’Europe. Il faut donc à chaque fois leur dire, dénoncer non pas en fermant la porte, non pas en les excluant de tout, non pas d’ailleurs en les laissant s’exclure de tout, mais en menant ce dialogue intense, difficile, parfois ingrat, semé de petites victoires, mais aussi parfois de petites défaites, mais qui consiste à tenir le fil parce que leurs peuples le méritent… », a-t-il ainsi déclaré.
« Je continuerai à parler à chacun, à faire valoir nos arguments, à porter notre voix et nos valeurs », a-t-il également souligné.
Plus tôt dans la journée, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a confirmé la visite d’Emmanuel Macron en Russie en 2018 et sa participation au Forum économique de Saint-Pétersbourg.