(le début)
«Il adore le golf», avait souligné peu avant son arrivée sur l’archipel Trump à propos d’Abe.
«On va se régaler», avait-il ajouté, évoquant ces retrouvailles clubs en main. Shinzo Abe a quant à lui tweeté en anglais: «Une partie de golf avec un merveilleux ami (le président Donald J. Trump), pleine d’une conversation animée».
Les deux dirigeants étaient accompagnés du joueur professionnel Hideki Matsuyama. «C’est l’un des plus grands joueurs de l’histoire du Japon», a souligné Donald Trump. «Vraiment un joueur exceptionnel, un grand athlète». Soulignant qu’il était capable de très longs coups, il a concédé, amusé, qu’il aurait peu de chance de rivaliser. «Si je reviens et je vous dis que j’ai tapé plus loin que lui, ne le croyez pas», a-t-il lancé à l’adresse des journalistes qu’il accuse régulièrement de diffuser de fausses informations.
Cette «diplomatie du golf» a une saveur particulière pour Shinzo Abe. Il y a 60 ans, son grand-père, Nobusuke Kishi, alors premier ministre, avait partagé les joies du golf avec un autre président américain, Dwight Eisenhower.
Ce séjour au Japon est sans conteste le moment le plus détendu du voyage asiatique de Donald Trump. Le chef d’État américain a des relations beaucoup moins chaleureuses avec le président sud-coréen Moon Jae-in et devrait également rencontrer le président chinois Xi Jinping et son homologue russe, Vladimir Poutine.