Donald Trump au Japon : entre mise en scène et la « diplomatie du golf» (suite)

(le début)

Le président américain est ensuite allé à la rencontre du premier ministre japonais Shinzo Abe.

Donald Trump a pris soin dès son arrivée de rassurer l’archipel nippon sur l’engagement de Washington envers la sécurité de ce pays dont l’île septentrionale de Hokkaido a été survolée à deux reprises par des missiles nord-coréens et que Pyongyang a menacé de «couler». «Le Japon est un partenaire précieux et un allié crucial» des États-Unis, a-t-il déclaré.

De son côté, Shinzo Abe a salué «la visite historique du président au Japon», et indiqué vouloir «renforcer plus encore les liens de l’alliance américano-japonaise, fondée sur des relations de confiance et d’amitié avec le président Trump». Le chef du gouvernement japonais sort renforcé de récentes législatives anticipées et soutient la politique de Donald Trump consistant à exercer un maximum de pression sur le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un et à affirmer que «toutes les options» sont sur la table, sous-entendu y compris militaire.

Les deux dirigeants, tous deux amateurs de golf, ont développé une relation personnelle depuis que le premier ministre japonais s’est précipité à New York en novembre 2016, pour rencontrer le nouveau président américain avant même son investiture. Neuf mois après leur première partie de golf en Floride, Donald Trump et Shinzo Abe se sont retrouvés ce dimanche sur les greens au Japon avec un plaisir non dissimulé, signant tous deux devant la presse une casquette blanche sur laquelle on pouvait lire: «Donald et Shinzo rendront l’alliance encore plus forte».

(à finir)