Benghazi. Dimanche 5 novembre une attaque contre le vice-ministre de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale a échoué
Une voiture piégée a explosé à l’approche de son convoi. Faraj Kaïm n’a pas été blessé, contrairement à quatre de ses gardes du corps. Un attentat qui avive les tensions entre le gouvernement de Tripoli et la Cyrénaïque, la région est du pays.
Khalifa Haftar, l’homme fort de Cyrénaïque, est désigné comme le principal suspect.
Faraj Kaïm a combattu auprès de Khalifa Haftar de 2014 à 2016. A la tête de la brigade anti-terroriste, il était en première ligne pour affronter les combattants jihadistes à Benghazi. Mais à l’été 2016, il a accusé les hommes de Haftar d’être derrière l’assassinat de membres influents de sa tribu, les al-Awaqir.
Faraj Kaïm s’est alors rapproché de l’autorité rivale, le gouvernement d’union nationale reconnu par la communauté internationale. En septembre, il a été nommé vice-ministre de l’intérieur.
Khalifa Haftar avait alors interdit à tout membre du gouvernement de Tripoli de se rendre dans l’Est. Il voulait isoler Faraj Kaïm de sa tribu.