L’ombre d’une collusion avec la Russie pour favoriser l’élection de Donald Trump plane sur les proches du président américain, un an après sa victoire à la présidentielle.
L’enquête menée depuis mai par le procureur spécial Robert Mueller et les auditions de trois commissions du Congrès ont révélé des contacts entre l’équipe du candidat républicain et des personnalités russes mais Donald Trump et Moscou nient toute entente ayant influencé le résultat du scrutin.
Donald Trump
Le président n’est pas impliqué directement dans cette affaire, mais le limogeage brutal en mai 2017 du directeur du FBI James Comey, qui supervisait l’enquête sur une éventuelle collusion entre des responsables russes et l’équipe de campagne du milliardaire, pourrait s’apparenter à une entrave à la justice. Les experts estiment toutefois que Robert Mueller attendra la fin de son enquête pour éventuellement s’attaquer à lui.
Paul Manafort
Ex-directeur de la campagne de Donald Trump, l’homme d’affaires de 68 ans est poursuivi par Robert Mueller pour avoir caché au fisc et blanchi ses émoluments de lobbyiste pour l’ex-président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch. Il plaide non-coupable, affirmant que ces activités étaient antérieures à sa nomination. Donald Trump a indiqué l’avoir renvoyé pour éviter des « conflits potentiels » avec « certaines nations ». Manafort risque une lourde condamnation, à moins de coopérer avec les enquêteurs.
(à suivre)