L’entourage de Trump et l’enquête sur une ingérence russe (suite)

(le début)

L’ombre d’une collusion avec la Russie pour favoriser l’élection de Donald Trump plane sur les proches du président américain, un an après sa victoire à la présidentielle.

Rick Gates

Partenaire en affaires et ex-adjoint de Manafort quand celui-ci dirigeait la campagne du milliardaire, il est poursuivi sous les mêmes charges et plaide également non-coupable. Agé de 45 ans, il pourrait aussi coopérer avec l’équipe Mueller pour obtenir un condamnation plus légère.

George Papadopoulos

Ce consultant de 30 ans est le premier trophée du procureur spécial. Il plaide coupable d’avoir menti au FBI sur ses contacts avec des intermédiaires russes alors qu’il était conseiller en politique internationale de la campagne républicaine. Ces intermédiaires, plus ou moins crédibles, lui auraient notamment proposé des informations visant à « salir » Hillary Clinton. Il aurait aussi tenté d’organiser une rencontre entre le milliardaire et le président russe Vladimir Poutine, qui ne s’est pas concrétisée. Ses initiatives ont été fraîchement accueillies par les responsables de l’équipe Trump, qui minimisent son rôle dans la campagne. Il coopère activement avec les enquêteurs.

Michael Flynn

Selon NBC, le procureur Mueller veut déterminer si l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump ainsi que son fils, Mike Flynn Jr ont été des acteurs de l’ingérence russe. Le général Flynn avait été rapidement limogé à cause de ses fréquentes rencontres avec l’ambassadeur de Russie à Washington, Sergueï Kisliak, ses conférences rémunérées par des sociétés russes et ses activités non-déclarées de lobbyiste pour la Turquie. Il pourrait, comme Manafort et Gates, être poursuivi pour blanchiment d’argent.

Carter Page

Autre conseiller diplomatique de la campagne Trump, il a admis devant une commission parlementaire avoir rencontré des responsables du gouvernement russe à Moscou en juillet 2016, contrairement à de précédentes déclarations. Il a confirmé à CNN avoir parlé avec le vice-Premier ministre Arkadi Dvorkovitch. Il a également prononcé un discours à Moscou très favorable au Kremlin. Il avait été désavoué en septembre 2016 par l’équipe du milliardaire républicain, apparemment en raison de ses voyages à Moscou qui commençaient à attirer l’attention.

(à terminer)