La Syrie envisage de devenir signataire de l’Accord de Paris sur le climat, a déclaré mardi Nick Nuttall, porte-parole du secrétariat des Nations unies sur le changement climatique.
La délégation de Damas a déclaré mardi, en marge des discussions sur le climat qui ont lieu actuellement à Bonn, que la Syrie allait signer l’Accord de Paris sur le climat de 2015.
«Nous supposons que le gouvernement de la Syrie a annoncé aujourd’hui son intention de ratifier l’Accord de Paris», a déclaré au Deutsche Welle, Nick Nutall, porte-parole du secrétariat des Nations unies sur le changement climatique.
Et de rajouter que la Syrie n’avait pas encore déposé les documents nécessaires à son adhésion à l’accord.
La Syrie et le Nicaragua étaient les seuls pays qui n’avaient pas signé cet accord conclu par 195 nations en 2015. Le Nicaragua s’y est finalement rallié le mois dernier. La décision de la Syrie isole ainsi les États-Unis qui ont récemment décidé de se retirer de l’accord.
L’Accord de Paris sur le climat est le premier accord climatique global, signé par 194 pays, en décembre 2015. Il définit un plan d’actions pour lutter contre le changement climatique. L’accord n’exige pas l’abandon des combustibles fossiles et la limitation des émissions de dioxyde de carbone.
Le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat avait été annoncé par le Président américain Donald Trump en juin dernier. Selon le dirigeant américain, l’accord n’est pas honnête à l’égard de son pays et pourrait nuire à ses intérêts économiques, en plus de permettre dans le même temps aux autres pays, en particulier l’Inde et la Chine, de dégager des bénéfices. Donald Trump avait proposé de conclure un autre accord.
Suite aux déclarations de Donald Trump, le ministre russe de l’Environnement, Sergueï Donskoï, a déclaré en marge du Forum international de Saint-Pétersbourg entre le 1er et le 3 juin que la Russie projetait de ratifier l’accord de Paris vers 2020.
Il a en outre noté que pour Moscou, la ratification de l’Accord de Paris sur le climat par ses principaux partenaires commerciaux a plus d’importance que les démarches des États-Unis à cet égard.