Policiers et gendarmes confrontés à une brutale vague de suicides

Huit membres des forces de l’ordre ont mis fin à leurs jours en une semaine, dont l’ex-patron de la lutte contre le hooliganisme: après quelques années d’accalmie, policiers et gendarmes craignent qu’en 2017 le fléau des suicides dans leurs rangs ne retrouve ses plus hauts niveaux.

Ils sont gardiens de la paix ou commissaire de police, gendarme membre d’une unité d’intervention ou commandant une brigade de proximité, fonctionnaires ou militaires exerçant en zone rurale ou dans l’agglomération parisienne: ils font partie des 46 policiers et 16 gendarmes qui se sont donnés la mort depuis le début de l?année 2017, selon un décompte initial du ministère de l’Intérieur complété par l’AFP.

Dimanche, c’est le commissaire Antoine Boutonnet, ex-chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme, qui a été retrouvé mort, après avoir probablement mis fin à ses jours avec son arme de service, au terme d’une semaine noire dans les rangs des forces de l’ordre. Dans la soirée, ce terrible bilan s’aggravait encore avec un nouveau suicide d’une policière dans la région de Perpignan.

Pour la seule semaine qui vient de s’écouler, six policiers et deux gendarmes ont mis fin à leurs jours, selon un nouveau bilan transmis par la place Beauvau.