L’Union européenne s’est dite aujourd’hui préoccupée par la situation au Zimbabwe et a appelé au « dialogue » en vue d’une « résolution pacifique », par la voix d’une porte-parole des services extérieurs de l’UE.
« Nous appelons toutes les parties concernées à passer de la confrontation au dialogue avec pour objectif une résolution pacifique », a déclaré cette porte-parole, Catherine Ray, lors d’un point presse de la Commission européenne.
Dans le même temps, Paris a appelé au respect de la légalité constitutionnelle au Zimbabwe, où une partie de l’armée, qui dément toute tentative de coup d’Etat, a pris le contrôle de la capitale, Harare.
« La France, en concertation avec ses partenaires, notamment européens, suit avec attention les événements en cours au Zimbabwe », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères lors d’un point de presse.
« Nous rappelons notre attachement à la légalité constitutionnelle et au respect des aspirations légitimes du peuple zimbabwéen. Nous encourageons toutes les parties à rechercher une solution dans ce cadre et sans violences », a souligné Romatet-Espagne.
L’ambassade de France au Zimbabwe a adressé ce matin des consignes de sécurité aux ressortissants français résidant dans le pays ou de passage. Par mesure de précaution, l’école française a été fermée mercredi à Harare.