Le 29 octobre, on a appris que 17 membres du Parlement européen avaient écrit une lettre au président de Chypre, Nikos Anastasiadis.
Dans ce document, les parlementaires européens ont exprimé leur préoccupation que « le gouvernement de Chypre aide activement le gouvernement russe à violer les droits de l’homme en aidant à la persécution politiquement motivée [de Williame Browder], ce qui est contraire à leurs obligations en vertu des conventions européennes ».
A son tour, celui-ci accuse les forces de l’ordre russes de la mort de l’ancien commissaire aux comptes de l' »Hermitage Capital », Sergueï Magnitski arrêté en 2008, état accusé d’avoir créé des programmes d’évasion fiscale pour Browder. 11 mois après, il est mort en prison d’une crise cardiaque. Selon les propos de Browder, Magnitski aurait découvert les faits de corruption de l’élite russe ce qui avait provoqué sa mort forcée.
La Russie, à son tour, mène son enquête à elle sur les activités de l' »Hermitage Capital » dans les années 1990 et au début des années 2000, y compris l’utilisation de sociétés « offshore » chypriotes pour retirer de l’argent de la Russie. C’est contre la coopération des forces de l’ordre des deux pays dans ce domaine que les eurodéputés européens se sont révoltés.
« Je reconnais la main de l’escroc condamné par le tribunal russe », a commenté l’affaire l’avocate Natalia Veselnitskaya, qui mène sa propre enquête sur Browder.
(à suivre)